Refection d’une salle d’eau de 4m²

3 ans sans article, c’est inadmissible ! et pourtant, ce n’est pas par manque de matière, puisque je n’ai pas arrêté de bricoler !

Voyez cet article comme une preuve de vie… On devait partir en vacances après noël, mais le temps n’était pas compatible, alors on a refait une salle d’eau !

C’est la sixième salle de bain que je fais, vous les trouverez toutes sur ce blog si vous cherchez bien !

Avant / après

Commençons par un état des lieux :

On a une salle d’eau dans son jus (des années 70)

Les enfants ne l’utilisent plus à cause du débit de l’eau / du temps d’attente avant d’avoir de l’eau chaude.

Une première ruse issue de l’experience (genre, le conseil de tonton Bruno !) : faire toutes les mesures possibles (et les photos) et se les envoyer sur son téléphone pour les avoir dans les magasins de bricolage !

La cible, c’est un toilette suspendu, un meuble lavabo suspendu pour un menage facilité, un bac à douche de moins de 3cm (actuellement, c’est 15!), un grand miroir et un coup de jeune !

Deuxième conseil : tout peter avant de reconstruire. A chaque fois que j’ai gardé un truc « au cas où », ça a été contre productif !

Sur cette phase, j’arrive bien à mobiliser les troupes… Surtout qu’ils ont grandi (et moi vieilli) donc ça m’arrange bien !

Bref, vous l’avez compris, on a fait place nette !

Sur les salles de bains, on a toujours toute une phase de prérequis assez ingrats, parce qu’ils ne font pas avancer visuellement les travaux. Je parle en particulier de la plomberie, alimentation et évacuation.

C’est un des problèmes de cette salle de bain, donc il faut que je soigne l’arrivée d’eau.

A l’étage du dessous, on a un tuyau qui passe de 16 à 12, donc forcement, ça coince.

Je supprime et repasse en plus gros. j’en profite pour mettre deux vannes pour ne pas bloquer la maison pendant les travaux.

Autre problème, les tuyaux de la douche passaient par le lavabo, le chemin de l’eau faisait 5m supplémentaires. Je change tout ça pour faire une priorité à la douche. 35 soudures plus tard (et pas une seule fuite ! et oui, ça paye d’en faire), c’est en place :

Photo de gauche, on a le tuyau d’eau froide qui monte pour le toilette, et photo de droite, les deux tuyaux qui montent à l’étage pour la douche. Pas évident de souder dans les tuyaux d’évacuation, mais j’ai pu faire une partie de mes soudures au sol.

En démontant le carrelage, on est tombé sur un plancher en bon état, on a donc décidé de le garder et de le rénover. Au pire, si le résultat ne nous plait pas, on collera un carrelage sur un plancher vitrifié (c’est une définition du luxe ça, oui Monsieur).

Du coup, opération ponçage.

c’est du sapin, ça se fait assez facilement. Un coup de Multimaster Fein entre les lattes, puis joint bateau entre les lattes :

Puis grattage, re ponçage

Pendant que je bosse, d’autres s’amusent…

Vitrification 3 couches, puis protection et on passe à la suite.

Détail du joint bateau après vitrification.

En parallèle, j’ai revu la structure autour de la douche, en carreaux de plâtre hydrofuge, puis accrochage (orange) puis étanchéité (vert)

L’idée est double :

Revenir à une largeur de 120, qui correspond à un bac à douche standard, et encaisser les tuyaux du chauffage qui passent par là.

Ensuite, je prépare l’évacuation pour qu’elle arrive au bon endroit dans les 3 dimensions.

Pour la beauté du geste, je reconstitue le plancher. L’évacuation de l’ancien bac était plus au centre de la piece.

Test de la mise en place : validé.

Mise en place d’un placo dans la partie haute. La qualité du mur n’est pas bonne et deux poutres en bois font que le mur ne restera pas beau très longtemps. Avec la vapeur d’eau en plus, il est plus sage de perdre 13mm !

Au dessus de la porte, l’électricien avait laissé une boite électrique accessible, je l’ai déplacée dans le grenier, rassurez vous, elle est toujours accessible.

A partir de là, ça va assez vite, les prérequis sont terminés.

Je pose la structure du toilette suspendu :

Puis habillage en placo resistant à l’eau, enfin, découpe de ce qui dépasse avec l’outil magique (Multimaster Fein).

Visite du chantier par le paternel, je me fais épingler sur le flexible qui ne sera pas accessible. Je fabrique donc un raccord pour éviter le problème de longévité des flexibles :

Pose « en vrai » du bac à douche, avec une ruse : pour éviter d’écraser la colle en posant le bac qui fait son poids, j’ai posé des barres métalliques. Une fois le bac au bon endroit, j’ai retiré les barres et hop, le bac a écrasé la colle.

Un petit test pour vérifier que l’évacuation est ok, ça marche !

On décide de faire la peinture du plafond et des murs avant de procéder à la suite.

Mat au plafond, satiné sur les murs. Les photos correspondent à la fin de la première couche. on en a fait 3 !

C’est parti pour la faïence :

A gauche, la colle, le sceau, le mélangeur, de l’eau et des gants
A droite, la machine pour scier les carreaux sans trop de poussière grâce à un flux d’eau continu. (d’où la protection…)

A deux, ça avance assez rapidement, je découpe, madame encolle et pose.

Les carreaux font 30 x 60, donc double encollage.

Passé une certaine heure, plus de bruit, alors montage du meuble :

oui, parce qu’une fois qu’on est parti, on est à fond, en mode Rush !

Nous apportons une attention toute particulière à la pente et à la position des baguettes d’angles pour éviter l’accumulation d’eau.

Installation de 4 prises d’électricité. l’objectif est d’éviter la prise multiple. J’ai corrigé plus tard, mais je le dis ici en texte : il faut poser la boite électrique après la faience, sinon, les vis ne sont pas assez longues pour accrocher les prises.

Sur cette photo, on voit le laser, mon fidèle compagnon, pour la pose de la faience !

Toujours doubler les prises de courant, surtout dans les cuisines. Vous imaginez un besoin de 2, mettez 4 !

On termine la pose de la faience par le toilette suspendu.

Utilisation du niveau laser pour poser ce carreau horizontal dans les deux dimensions, c’est toujours magique !

J’ai eu de la chance sur cette salle d’eau, toutes les découpes d’électricité ou de plomberie se sont placées sur un bord de carreau !

Finalisation de l’électricité

Je suis dans une phase « Elon Musk », donc une petite photo clin d’œil s’impose !

Et à ce moment là, c’est effet Aha (private joke !), tout s’accélère. Pose de la robinetterie, la porte de douche, le miroir, le meuble lavabo et le toilette, le tout en un we.

Pour cette salle d’eau, je n’ai pas mis de dépression vers le grenier. J’ai donc acheté un « Anti-vide« , ce n’est rien d’autre qu’un clapet anti retour permettant à de l’air de rentrer, mais pas de sortir (sinon, ça pu).

Donc quand vous tirez la chasse d’eau, l’eau est remplacée par de l’air qui vient de là, et les siphons ne sont pas siphonnés… Je ne sais pas si je suis très clair.

Voici un logigramme permettant de comprendre :

Après avoir réinstallé le radiateur sèche serviette, j’ai pris le temps de faire un coffrage cache tuyaux :

Et une vidéo sur son montage, vidéo digne de Spielberg !

Le tasseau fixé au parquet permettra de visser le coffrage dans la partie basse.

Encore un meuble haut à droite en entrant, trois patères derrière la porte et c’est terminé !

Coût : 1 800€

Temps : une douzaine de jours répartis sur un mois

Détecter les essaimages grâce à une balance de ruche connectée

Je vous ai présenté dans l’article Connecter ses ruches le concept et la réalisation d’une balance pour ruche. Je vais dans cet article vous montrer l’efficacité d’un tel dispositif pour la détection des essaimages.

A la sortie de l’hiver, mes deux ruches alors en pleine forme, ont été prises par la folie de l’essaimage. J’ai pu récupérer 9 essaims sur une période de deux semaines grâce à mes balances connectées !

Pour ceux qui ne voient pas de ce qu’est un essaimage, voici un petit rappel : l’essaimage est le moyen de reproduction d’une colonie (assimilable à la reproduction humaine, là où la ponte des œufs de la reine qui donne naissance à des abeilles est assimilable au renouvellement des cellules d’un corps humain). Dans les faits, la reine quitte la ruche avec une moitié des abeilles de la colonie (gorgées de miel) pour trouver un nouveau domicile, tandis que le reste des abeilles élèvent une nouvelle reine (en nourrissant une larve de moins de 3 jours à la gelée royale exclusivement). L’essaim se pose dans un arbre entre 1 et 3 jours, le temps de trouver un nouveau domicile.

4 cellules royales sont visibles dans le bas de ce cadre

Récupérer un essaim, c’est l’opportunité d’augmenter son nombre de colonies naturellement, il faut juste acheter des nouvelles ruches…

Le tout est d’être au courant qu’un essaimage est en cours. Ils se produisent généralement en début d’après midi. Un nuage d’abeilles apparait au dessus des ruches, puis se déplace vers son perchoir temporaire.

Les abeilles mettent plusieurs minutes à se stabiliser. Alors, l’essaim forme une grappe stable d’abeilles calmes.

Essaim de 1,4Kg (14 000 abeilles environ)

Ensuite, des exploratrices partent à la recherche d’un lieu sympa pour la colonie, un volume de 60 litres environ, bien orienté par rapport au soleil, en hauteur. Les exploratrices reviennent vers l’essaim et proposent le lieu qu’elles ont trouvé avec une danse caractéristique, que j’ai pu capturer. En effet, l’essaim est à l’extérieur, donc leur activité est visible plus facilement que dans la ruche.

La danse est visible en bas à gauche de la vidéo

Ensuite, une fois l’essaim stabilisé, on le récupère dans une boite ou un carton, puis on le dépose devant une ruche ou directement à l’interieur.

Une fois la reine à l’intérieur, les abeilles suivent :

Les abeilles « battent le rappel » (elles découvrent la glande de Nazanoff et elles ventilent) ce qui a pour conséquence de récupérer les abeilles qui se sont perdues ou les exploratrices qui n’étaient pas là lors de la capture de l’essaim.

Voici quelques photos d’essaims que j’ai eu la chance de capturer :

Les balances de ruches m’ont été d’une grande aide pour être alerté, en effet, en cas de baisse de plus de 500g en 5 minutes, mon script m’envoie une notification !

Courbe du poids de la ruche 2

La baisse brutale 1 correspond à un essaim primaire de plus de 2Kg, en début d’après midi
La baisse 2 n’est pas due à un essaimage mais à une intervention de ma part : elle correspond à la récupération d’un cadre de miel permettant de donner des réserves à l’essaim dans la ruchette : j’en prends soin, gîte et couvert !
La baisse brutale 3 correspond à un essaim secondaire de 1Kg, le lendemain.

j’ai aussi eu le droit à un essaim farceur, à 17h. 7 000 abeilles environ ont quitté la ruche pour ensuite la réintégrer une vingtaine de minutes après.

Essaim farceur

J’ai été pris au dépourvu, je n’étais pas équipé de 8 ruches, mais juste de 2… donc en attendant les livraisons, j’ai constitué des ruches temporaires basées sur des hausses (des demis cadres) :

Là, on touche à l’essence même de ce blog : le bricolage…

Les abeilles n’aimant pas le vide, ont construit sous le cadre de hausse :

Connecter ses ruches !

En juin 2019, j’ai découvert l’apiculture grâce à un voisin apiculteur amateur passionné depuis 40 ans.

Après un été 2019 studieux à lire « l’apiculture pour les nuls » et à regarder l’ensemble des épisodes de « Les maîtres des abeilles » en famille, nous voilà prêts !

La découverte de l’apiculture

Je réserve deux ruches et deux essaims pour Mars 2020. En attendant, je prépare une dalle béton pour accueillir une ruche au potager et l’autre dans mon jardin de ville.

En plein confinement, je suis appelé par la route d’or pour prendre rendez-vous. Une semaine plus tard, c’est fait. Après un voyage unique avec mon laisser-passer d’apiculteur, me voici doté de deux ruches !

Pour simplifier la mise en place, nous avons placé les deux ruches sur un toit-terrasse ensoleillé toute la journée… et sous notre regard.

Mes deux ruches orientées Est.

Deux semaines après, première visite avec mon coach, histoire de faire connaissance avec les dizaines de milliers de locataires.

La reine est visible au centre. Elle a un point vert.

Le courant est bien passé 😉

Comme je l’ai fait pour le potager et pour le poulailler, je me suis lancé le défi de connecter les ruches !

Le cahier des charges est le suivant :

  • monitorer le poids des ruches, on peut déduire une quantité d’informations des variations de poids des ruches.
  • pouvoir prendre une photo de l’activité des abeilles sur la planche d’envol, à la demande ou sur un événement donné.
  • pouvoir détecter une attaque de frelon et cerise sur le gâteau, les terrasser… (à l’heure où j’écris cet article, ces deux fonctionnalités sont encore de l’ordre du rêve…)

Conception d’une balance de ruche

J’ai lu pas mal d’articles et de technologies sur les balances. Il existe 4 façons de placer des capteurs de poids.

Je suis parti sur l’option 1, un capteur central unique. Comme l’indique le comparateur, ce n’est pas la solution la plus stable mécaniquement, la prochaine fois que je fais une balance, je partirai sur l’option 4 qui est plus stable et a en plus l’avantage de ne pas avoir besoin de structure.

Réalisation des deux plateaux en inox

Le principe de la balance réside dans le fait que le poids présent sur le capteur modifie de façon infime le courant qui passe par ses bornes. A l’aide d’un amplificateur, le Raspberry Pi enregistre clairement des modifications de poids.

Capteur installé sur les deux plateaux de la balance

Test et étalonnage à l’aide de trois paquets de 1Kg

Résultat en live : 1 000g puis 2 000g, puis 3 000g : pas mal !

Et hop, voici mes deux ruches équipées d’une balance.

Les deux balances sont raccordées à un Raspberry Pi 3 équipé de Domoticz.

Voici le type de données que l’on peut collecter sur 7 jours.

Notre analyse :

  1. sortie du matin, dès les premiers rayons du soleil
  2. récolte abondante (quasi 2Kg) sur une journée incroyable après plusieurs jours humides
  3. soleil d’artifice : c’est le nom donné à cette période propice au premier vol des nouvelles abeilles (1 000 nouvelles chaque jour). Elles choisissent le meilleur moment pour tester leurs ailes : beau temps sans vent… Le lendemain, il est apparu plus tôt
  4. typique d’une nuit après une grosse journée de récolte. Toute la nuit, les abeilles ventilent (elles se mettent sur la planche d’envol, mais à l’envers et battent des ailes pour former un courant d’air) afin de baisser le niveau d’humidité du miel. Le taux d’humidité doit descendre à 19% pour que le miel puisse se conserver. A ce moment, les abeilles operculent les alvéoles. La ventilation fait descendre le taux d’humidité ; il y a perte d’eau donc de poids.
  5. cette nuit là, les abeilles ont plutôt construit des alvéoles en cire à partir du miel : il faut 9Kg de miel pour faire 1Kg de cire. Pas besoin de ventiler, le poids reste stable.

Zoom sur une journée et deux nuits :

Soleil d’artifice
Ventilation nocturne
Graph de l’évolution 24h le jour de la récolte : -53Kg (deux hausses : miel + structure)

Une baisse brutale de poids peut aussi s’expliquer par un essaimage. C’est à dire 20 000 abeilles qui quittent la ruche avec la reine. Une telle masse d’abeilles représente un poids de 2Kg (une abeille fait 0,1g). J’ai mis en place une alerte pushbullet pour alerter d’un essaimage, ce qui me permet de récupérer un essaim qui se serait réfugié dans un arbre près des ruches. Je n’ai pas pu valider, puisque je n’ai pas eu d’essaimage… ce sera pour l’année prochaine !

[Mise à jour une année après] J’ai pu valider l’alerte essaimage ! J’ai rédigé un article dédié !

Voici ce à quoi aurait pu ressembler un essaimage sur la balance, mais dans mon cas, c’était plus un bug de la balance ou alors une petite sortie (puis retour) inexpliquée de 20 000 abeilles !

Courbe de poids sur une année, de mars à mars

Timelapse de la récolte

Nous avons eu des variations de couleur de miel tout au long de la récolte
Récolte de 50Kg de miel sur les deux ruches

Domoticz permet aussi d’amasser des métriques métrologiques sur les services météo open, comme openweather. On peut utiliser ces datas via l’API de domoticz.

Exemple pour le vent :

La température est aussi disponible. J’ai aussi ajouté une sonde de température au cœur du couvain pour monitorer sa température.

On observe que le couvain reste à la même température, jour comme nuit alors que la température extérieure varie. Une alerte est configurable dans Domoticz pour être alerté d’une baisse de température dans le couvain, qui correspondrait à un vrai problème pour la colonie.

Température à l’extérieur de la ruche

Une capture écran d’une mauvaise semaine !

Maintenant de la récolte est passée, attaquons nous au problème des frelons !

Détection des frelons

Les frelons, asiatiques surtout, attaquent les abeilles à partir de mi juillet, le rythme des attaques s’intensifiant jusqu’à mi novembre.

L’objectif est de trouver une solution à la fois fiable et abordable pour détecter et tuer les frelons qui attaquent les ruches.

Nous allons tester deux approches :
– par le son
– par l’image

En attendant, on améliore notre revers de badminton en pulvérisant les frelons asiatiques qui attaquent mes ruches !

Approche par l’image

La fondation Raspberry Pi a lancé une caméra HQ pour Haute Qualité. Cette caméra fonctionne avec des objectifs.

J’en ai un exemplaire, j’ai profité des vacances d’été pour avancer sur ce projet.

J’ai placé cette caméra au dessus de la ruche, dirigée vers le bas, pour prendre en photo devant la planche d’envol, car les frelons en vol stationnaire sont toujours dans la zone.

En attendant une solution à base d’IA / Deep learning, je me suis attaqué à l’acquisition d’image :

Photo brute
Une fois zoomée

Puis au traitement sur la base d’un nombre de pixels contiguës orangés caractéristiques des frelons asiatiques à l’aide de la librairie OpenCV. Des articles comme celui ci : https://answers.opencv.org/question/74444/detect-flying-hornets/ m’ont donné de l’espoir.

Les résultats sont intéressants :

Gros succès. On voit la planche d’envol avec les abeilles qui ne sont pas détectées.
le centre des cercles bleu montre les pixels orangés contiguës. On voit aussi une abeille non détectée (en rose)
On voit sur cette photo les faux positifs : des graines de bouleau sont détectées comme frelons…
Une feuille de bouleau
Soleil d’artifice qui fait un feu d’artifice de détections…

Vous l’avez compris, soit il faut que j’améliore mon algorithme de détection OpenCV, soit il faut que je passe au deep learning (qui est fait pour ça !).

Par exemple, l’API de Google n’est pas opérationnelle !

Une façon d’avancer plus rapidement serait de tomber sur un modèle déjà existant comme https://hackaday.io/project/161581-ai-equiped-wasp-and-asian-hornet-sentry-gun et https://www.kaggle.com/tegwyntwmffat/european-wasp-vespula-vulgaris-kitti-format, mais il ne fonctionne pas avec mon système.

Une fois détecté, on passera à l’action. J’ai plein d’idées, mais c’est pour après. D’ailleurs, la détection par l’image a ma préférence parce qu’elle est limitée dans l’espace (pas de risque de photographier un 747 entre la ruche et le sol) et en plus, une fois localisé en vol stationnaire, on a une idée de où il faut agir, à la différence du son.