Archives mensuelles : septembre 2011

Finalisation du tour à potier

En février 2007, j’ai commencé mon tour à potier par une phase de R&D : maîtriser le variateur de fréquence pour alimenter un moteur 380V… Grâce au forum cyberbricoleur et à de la documentation, il tournait, mais sans la variation de fréquence.

Cet été, j’ai remis un coup.

Le variateur : 

Mon atelier de vacances, pour le plus grand plaisir de mon père qui a un bon mois de rangement après un we de bricole…

Voici le branchement définitif avec le bon potentiomètre, sinon, ça ne marche pas ! On voit sur la gauche un inverseur permettant de faire tourner le moteur dans un sens ou dans l’autre.

Et l’acteur principal, le moto réducteur :

Ça c’est une pédale que j’ai trouvée dans la rue. Je pensais pouvoir m’en servir, mais quand je l’ai montrée au gars de électronique loisir, il m’a dit « un tour à potier, c’est pas avec de l’électricité et de l’eau ? Vous voulez rester collé ? »

J’ai récupéré un carter de tour à bois un peu comme celui ci, mais en moins bien. Vous ne pouvez pas imaginer ce que j’aide mon père à faire du tri et du vide dans son atelier !

j’ai donc modifié les deux montants verticaux pour les faire devenir mes couples horizontaux :

Une fois soudé à l’arc.

Je suis aidé par mon « petit » cousin.

j’ai soudé une barre de renfort pour soutenir le moteur et je lui ai préparé sa platine de fixation.

Premier montage (avant peinture !)

Préparation des planches pour fermer le carter.

Préparation d’une plaque pour fixer le potentiomètre et l’inverseur.

Dans la partie basse, on voit la plaque de fixation du variateur d’intensité :

suspension pour peinture

Fixation du moteur

branchement électrique

le variateur et l’inverseur

Le disjoncteur électrique

L’axe et la girelle

On distingue le variateur 

Il me reste à fixer une planche PVC sous la girelle et c’est terminé. (il me reste aussi à trouver le temps de faire de la poterie…)

J’ai pesé la bête toute montée ; 50 Kg tout rond !

Mise en place d’un mur de bambous

Après avoir désouché le laurier du bout de mon jardin, j’ai entrepris deux chantiers : 

  • tamiser l’ensemble de mon jardin parce que j’en ai marre des cailloux
  • planter un mur de bambous au fond du jardin pour avoir de la verdure et éviter un vis à vis.

Pour le tamisage, j’ai fabriqué un tamis : voir l’article qui lui est dédié.

J’ai filtré l’équivalent de 4 quatre seaux de cette taille (80l)

Voici la blessure laissée par le combat. On distingue les bambous sur la gauche.

On distingue bien sur cette vue l’électricité et l’eau

Stand de tamisage : j’y ai passé un certain temps…

Les bambous étaient dans un seau, impossible à soulever, je l’ai donc éventré.

Ensuite, je l’ai démotté. On aperçoit sur cette photo la réparation du mur. Le laurier, c’est de la saloperie !

Le voici placé en face de la fenêtre à cacher

Mise en place d’une barrière à rhizome. C’est un tissu résiné hyper solide que j’ai trouvé dans une jardinerie.

Je l’ai agrafé sur une barre en bois qui affleure la terre.

En parallèle, j’ai bien étalé ma terre et passé le rouleau une bonne vingtaine de fois. Heureusement que je n’ai que 60m² de jardin !

Fixation de la prise électrique le long du mur

Mon herbe au retour des vacances, merci le temps pluvieux.

Après la première tonte

Après un mois d’utilisation… Les restes de branches et les cailloux sont virés

Au pied du bambou, j’ai installé un spot enterré. C’est super la nuit et aucun risque avec les sangliers !

Un zoom sur l’électricité et le robinet d’eau que j’ai fait ressortir avec un tube en galva.

Reste donc à attendre que les bambous remplissent la zone.

Conception et fabrication d’une niche technique multimédia – home-cinéma

Depuis la mise en place de la véranda, la circulation dans la maison a complètement changé. Effectivement, on mange dans la véranda, on n’a donc plus besoin d’aller de la cuisine au séjour. 

Le deuxième constat est que l’on manque de murs pour mettre le canapé ou la télé.
Enfin, une télé moderne, c’est une télé connectée, il faut donc la brancher à plein d’appareils, avec plein de cables et ce n’est pas très beau.
Voici donc le dernier projet : la niche technique multimédia (tout en images !) : 

La porte d’avant, permettant de passer du salon à la cuisine. On distingue aussi les câbles de la télé et la freebox TV qui traine.


Coté cuisine, nous avons un beau mur qui n’attend qu’une chose, accueillir un placard !

Maintenant, une simulation sur ordinateur : 

Passons aux travaux :


Le châssis de la porte, parti.

Pour éviter de garder un interrupteur et une prise de courant au milieu du mur…, on les déplace.
 

A droite, l’interrupteur qui était à gauche avant. Je suis passé par la cuisine, ce sera caché derrière le placard. On distingue aussi les 4 fixations maison pour la télé. 7€ à Leroy Merlin, 1cm d’épaisseur. Ne cherchez pas à la fnac, vous ne trouverez pas !

Boitier de répartition électrique. A gauche, c’est l’interrupteur de la cuisine qui n’a plus rien à faire non plus le long de cette porte. De même la prise de courant à l’intérieur de la cuisine a été redirigée dans la véranda.

Enfin, un accès à la cave à été créé pour permettre de passer les fils des enceintes ainsi qu’un câble réseau et un câble HDMI pour une connexion PC et un fil d’antenne pour une arrivée analogique, si jamais plus rien de marche…

La même gaine, mais coté cave. Pour ne pas vous perdre, j’ai utilisé un code couleur

Placage d’un placo, histoire de ne pas fixer les montants n’importe ou.

Pourquoi ne pas avoir fait cette structure en métal ? Je ne sais pas. J’adore fixer le placo dans le bois, entendre la vis à placo hurler sa mère.

Habillage en placo de la niche

Utilisation du MAP pour les petites différences de niveau… En 1900, on n’était pas au cm…

Deuxième couche de MAP, j’attaque les bandes.

Préparation de la partie électricité

Vue de l’arrière. Le placard de la cuisine viendra se coller au fond de la niche

Une fois les bandes terminées

Une couche d’apprêt

Installation de l’électricité après la couche de peinture calcaire 3. On distingue un interrupteur pour la lumière et les deux trous pour les spots, une prise antenne et 7 prises de courant. La loi de Murphy indique qu’il n’y en a jamais assez…. On distingue aussi un trou au fond permettant de passer les câbles vers la télé et les cables vers la cave. Un trou a été refait au niveau de la télé pour que les câbles soient invisibles.

L’électricité coté cuisine

Mise en place de la télé, on voit dans la niche une petite lumière d’ambiance. Ce sont des LED non utilisées dans cuisine.


J’ai modifié un cadre toile de Leroy Merlin pour qu’il s’adapte à ma télé. Quand on ne la regarde pas, on d’é-high-tech-rise le salon. L’idée a été prise chez des amis Rennais qui ont caché un jeu de fléchettes dans leur salon, ils se reconnaitront !

On distingue une enceinte à gauche. La centrale a été placée dans la partie basse de la niche, et les 4 autres ont été réparties dans le salon, avec à chaque fois, un trou vers la cave pour un home cinéma filaire dans un salon sans fil. Dans le placard à gauche de la télé, j’ai remonté de la cave un câble HDMI, un câble réseau et une prise de courant, ce qui permet de brancher un pc et de faire danser les voisines !

Prochaine étape, le « mur placard » coté cuisine.