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Conception et fabrication d’un buffet – étape 3 – Les tiroirs

Pour les tiroirs, plusieurs nouveautés par rapport à ceux que j’ai fait pour le lit commode (en médium) et ceux que j’ai fait pour la cuisine (en mélaminé).

Là ce sera du massif !

Et pour assembler des montants massif, j’ai découvert les assemblages à queue d’aronde. C’est magique et très solide.

Ça commence toujours pareil, par une planche d’arbre !

Que l’on découpe

Puis que l’on rabote

et encore…

Ensuite, vient le bouvetage. 

et le collage.

L’assemblage à queue d’aronde consiste à effectuer des formes complémentaires sur les deux éléments que l’on veut assembler pour arriver à ça : 

Pour cela, on utilise une grille, une défonceuse et une fraise à queue d’aronde


J’ai pour l’occasion investit dans une défonceuse (re-trop dur). Festool, c’est trop de la balle comme dirait les jeunes d’aujourd’hui !

J’ai aussi fait un petit gabarit pour gérer les coulisses

Une fois assemblés et poncés, voici les six tiroirs.

et une fois montés sur les coulisses :

Conception et fabrication d’un buffet – étape 2 – Les cotés

La particularité des cotés est d’être fixés par une rainure dans les pieds avants et par dessus les pieds arrières.

Dans l’ordre, on assemble les montants. Les trois traverses inférieures sont là pour accueillir les coulisses, celles du haut pour accueillir le plateau.

Le serre-joint en diagonale sert à régler l’équerrage pendant le serrage : c’est redoutable comme technique !
Positionnement des coulisses


Préparation des fixations pour la partie non prise dans une rainure.


Coté terminé, il est composé de trois planches, elles même composées de plusieurs planches bouvetées.
Mise en position des coulisses BLUM sur le montant du milieu


Mise en place des coulisses sur les montants extérieurs


Préparation du montage


Structure assemblée et collée


Conception et fabrication d’un buffet – étape 1- La structure

Le buffet que je vise est un buffet de deux mètres de large comportant 3 tiroirs toute largeur. Je partais donc sur une structure à 4 pieds permettant d’assumer le poids des tiroirs. La seule crainte que j’avais était le blocage des tiroirs à l’ouverture (sur deux mètres de large…).

J’ai alors trouvé une piste avec des glissières spéciales grande largeur.


Un axe équipé de deux roues dentées synchronise l’avancée du tiroir. C’est super rusé.

La structure est composée de 4 poteaux, deux à l’avant et deux à l’arrière. Ceux de l’avant ont la particularité d’être composite (chêne et iroko).

Les deux triangles en chêne ont été taillés dans une planche de 90mm d’épaisseur, j’ai du racheter une scie circulaire (trop dur…), car à 45°, la profondeur de coupe est énorme…

Ensuite, vient le collage à grand renfort de serre-joints.

Une fois collé, on a une patate dont la seule contrainte est l’insertion en Iroko.


Un peu de pâte à bois sur un des deux qui paye un mauvais réglage de la raboteuse…


En rouge, le désiré…

Moyennant un dégauchissage serré entre deux planches, puis un rabotage, j’obtiens deux bords parallèles et correctement placé par rapport à l’Iroko.

 

Après quelques passage et un coup de scie au bout : 

Les deux pieds arrières sont plus simples.

Passons ensuite aux traverses, ce sont de grandes barres aux bouts desquelles je fais des tenons.


Pour tenonner les grandes longueurs, il faut un appui.

Viennent ensuite les mortaises faites à la mortaiseuse à bédane de Delta :

Une première présentation de la structure

J’ai ensuite changé mon fusil d’épaule. Après une étude approfondie du catalogue Seltz, nous nous sommes rendu compte que les tiroirs toute largeur n’était qu’une illusion. En fait ce sont deux tiroirs d’un mètre de large réunis par une façade de deux mètres. J’ai donc ajouté une paroi intermédiaire permettant d’accueillir les coulisses.

Pour accueillir ce montant intermédiaire, j’ai du usiner un montant un peu particulier, je ne sais pas s’il respecte bien les normes…

Enfin, le fond du meuble accueille un contre-plaqué pour augmenter la rigidité.


Le fond assemblé et collé