Réalisation d’un tour à potier

15 ans que j’en rève, même peut être plus, 6 mois que j’embête tout le monde avec ça… En effet, pour ce projet faut du matos. Ebay, c’est parfait pour ça.

Première étape, la motorisation. Soit humaine (tour à faire tourner avec les jambes) soit mécanique, j’ai choisi la deuxième solution.

Je me suis aussi inspiré d’un article du magazine Système D.

Un motoréducteur SEW triphasé de 0,75Kw, vitesse en sortie d’arbre : 1380t/m, réduction 97 donc une vitesse en sortie de reduction à 50Hz de 140 tours par minute environ.


Le motoréducteur

Un variateur de fréquence Altivar 11 permettant, comme son nom l’indique, de faire varier la fréquence à l’entrée du moteur.


Le variateur de fréquence

Pour la prise en main, le forum cyberbrioleur m’a été d’une grande aide. Ce variateur permet de faire varier la fréquence de 0 à 200Hz (c’est à dire 4 fois la vitesse nominale du moteur) par l’intermédiaire d’un potentiomètre ou de vitesses prédéfinies. Il permet en plus d’alimenter un moteur triphasé (380v ou 220v) avec une alimentation monophasée (220v). Super quoi !. Y’a même un kit pour le relier à un PC pour faire de la PAO (Poterie Assistée par Ordinateur), mais ce sera pour plus tard, le but là est de s’user les mains !

En sortie du moteur, un arbre de 30mm, inox, parce que la poterie, c’est un peu de la gadoue…. L’arbre est équipé d’une clavette.


L’arbre

Puis, en bout de l’arbre, un plateau, appelé girelle, en PVC que j’ai modifié sur un tour à bois !


Le plateau, ou girelle.

Une fois tout cela assemblé, voilà ce que ça donne :

Reste à rendre ce tour à potier utilisable par tout le monde, c’est à dire le poser sur un bâti, peut être avec un siège intégré. Protéger la commande éléctrique de l’eau, ajouter une gamelle pour recuperer l’eau, ajouter un interrupteur de mise sous tension et un potentiomètre pour la variation de la fréquence et un coup de point pour l’arrèt d’urgence…

Mise à jour : la suite est disponible

Pose d’un parquet chêne massif à clouer

Ca me taquinait depuis quelques temps, poser un parquet, un vrai !

Première étape, repérer un parquet tout moche et tout vieux qui ne demande qu’à être changé : pas dur… 7m², pour commencer, ça limite la casse…

Deuxième étape, trouver du parquet. Je l’ai trouvé chez Brico-dépot, c’est sûr que dit comme ça, c’est pas super, mais il est pas mal.

Pour les outils, c’est assez simple :

  • Un pied de biche (indispensable !)
  • Un marteau (pareil)
  • Une règle
  • Un niveau
  • Des clous
  • Du Xylophène, quitte à voir les solives, autant les traiter…
  • Un coussin (genre galette de chaise : indispensable !)
  • Un chasse clou ou par défaut, un chasse goupille (pour mes collègues…)

3ème étape, tout péter…

Une petite remarque technique (je ne pense pas qu’à mes collègues…) les grosses poutres s’appellent des solives parce qu’on est à l’étage. Au rez de chaussé, ce sont des lambourdes. Elles sont normalement distantes de 39cm pour permettre de poser des parquets en point de hongrie ou à bâton rompu (Les différentes techniques de pose) En fait au fond, on voit le plafond de la pièce du dessous… des petits tasseaux de bois cloutés et enduits de plâtre. En dessous, c’est la cuisine, et la pièce dont je refais le parquet, c’est mon bureau. Pour ne plus entendre les bruits de casserolle, j’ai isolé avec de la celullose (produit écolo, un peu plus cher, mais vous ne vous grattez pas les mains pendant une semaine comme avec la laine de verre) Thermofloc, produit biopin, comme  son nom l’indique, c’est pour le thermique, mais aussi pour le phonique. Ce qui compte c’est de ne pas laisser d’air.

Après traitement des solives au Xylophène, j’ai placé un isolant mince qui a d’après moi peu d’interet, puisque le parquet est clouté… Peut-être pour éviter qu’il grince.

Une petite découpe à la défonçeuse (pour mes collègues…) dans la première lame à cause d’une barre métallique dans le seuil.

et l’on peut commencer la pose du parquet à l’anglaise

Ca rend les enfants joyeux la pose d’un parquet !

Il a dailleurs très rapidement été adopté

Pour les découpes, j’ai utilisé une scie à ruban Delta. Sur les bords, il y aura des plinthes. Il faut laisser un jeu pour la dilatation due à la chaleur et à l’humidité, mais sur du chêne et une pièce de cette taille, le jeu est surtout pratique au moment de la découpe !

Vient l’heure du ponçage !

J’ai utilisé une ponceuse à bande bas de gamme et après une ponceuse excentrique Metabo plutôt haut de gamme,



bah y’a pas photo ! Comme dit Metabo,

J’aime assez. D’ailleurs, je veux bien être testeur de vos produits, alors si vous avez besoin de retours web, n’hesitez pas…

Ensuite, finition. Il y a trois finitions possibles pour un parquet :

  • huile,
  • cire,
  • vitrification

J’ai choisi l’huile dure (bio de biopin ), mais je ne suis pas sûr que ce soit idéal pour un bois dur comme le chêne.

Ha désolé, on a embauché des figurants

Hé ho. Je remets le slogan de Metabo ?

Bon, j’aime mieux ça !

Le passage d’un vernis ou d’une huile sur un bois poncé est toujours un moment magique !



Ensuite, il a fallu recouper les portes d’un coté de la pièce, parce que j’ai profité de la pose du parquet pour rattraper les 2,5cm de différence de niveau.

Prochaine étape, les plinthes.

Prochain article : mise en place d’une pompe de relevage dans une cave.