Archives mensuelles : janvier 2011

Véranda : pose de la structure et du verre

Le vérandaliste intervient en 4 fois : 

  • prise de côte dalle finie (2 heures)
  • pose de la structure (une journée) préparée en atelier et pose des verres dont les dimensions sont connues (les verres de la façade)
  • prise de côte structure finie (2 heures)
  • pose des verres de toiture (une journée).

 Je ne vous raconte pas dans quelle excitation j’étais pendant la pose. En une seule journée la forme de la véranda que j’ai imaginée et dessinée pendant 8 mois est là !  

Déballage du matériel : 

Les chevrons bien protégés :

Le cadre de la baie : 

Les deux piliers : 

Le trapèze :

 La pose de la structure a commencée par un des piliers de la façade, ensuite, le cadre du coulissant, le deuxième pilier puis le triangle superieur.

 Ensuite, la faîtière et enfin, les chevrons.

 La pose des verres de la façade :

Vue du jardin :

La forme de la terrasse est un parallélogramme, ce qui n’a pas facilité l’affaire du vérandaliste, mais le résultat a été livré sans erreur ! 

 Au moment de la pose de la faitière, j’ai passé un fil électrique pour permettre la pose d’un lustre. Ce n’est pas évident comme opération. Je pense qu’elle est vécue comme pertubatrice pour les monteurs. (Genre, le jour où vous décidez de faire la cuisine, votre femme décide de ranger les placards…).

 Ce fil traverse le mur de la maison et se retrouve dans la cage d’escalier. J’ai ensuite fait une saignée pour arriver à la cave, lieu de réunion de toutes les gaines électriques.

 
Le passage de la gaine


La saignée


Le rebouchage de la saignée, gaine passée


Test de la lampe.

 Le montage de la structure a été assuré par 3 personnes (+Mr Soubrane pour la pose du triangle superieur)

 

 La pose des verres est intervenue 10 jours après, par 4 poseurs. Les verres font 35Kg/m², et ça, à 4m de hauteur… Une attention toute particulière a été apportée à l’étancheité. J’ai été particulièrement exigent sur ce point (comme sur les autres d’ailleurs…)

 La dalle était gorgée d’eau et nous craignons un phénomène de condensation qui n’a pas eu lieu. Je pense que le volume de la véranda et son ouverture avec la maison ont aidé.

La visite :

Vidéo du « bocal » utilisé comme terrain de foot en salle pendant l’anniversaire de Titouan.

 

Véranda : modification de la dalle existante par le maçon

Pour intégrer un plancher chauffant, il faut retravailler la terrasse existante. Poser une véranda sur une terrasse non isolée (sans même être chauffée par le sol) est une grave erreur : l’humidité et le froid seraient conduits par la dalle.

Nous avons donc isolé la dalle… 

Il faut aussi voir l’arrivée de cette nouvelle pièce dans son ensemble, sur la terrasse était présent un soupirail permettant principalement deux choses : 

  1. Aérer la cave : en effet, la chaudière est à la cave, il lui faut une entrée d’air, et une bonne cave est une cave qui respire.
  2. Permettre au chat une certaine indépendance : avec le soupirail, notre chat vie sa vie sans perturber la nôtre. J’en connais qui se lèvent la nuit pour leur ouvrir, ça se termine toujours par un bon coup de pied…

Pour permettre l’aération de la cave sans apporter d’humidité dans la véranda, elle doit se faire directement à l’extérieur. Elle doit donc passer sous la dalle sur une longueur de 6m. Plusieurs solutions : 3 tuyaux de 150 ou bien un gros tuyau de 300. Le chat a préféré le tuyau unique…

C’est un tuyau cannelé pour l’eau pluviale, nous l’avons posé en diagonale pour que la sortie soit près du mur. L’arrivée se fait dans un regard de 50cm de coté. Le tuyau est posé à l’horizontal.

Autres tuyaux, les évacuations l’eaux pluviales et d’eaux usées.

Les eaux usées d’abord, elles partent de la cuisine via deux tuyaux de 40 que le maçon a réunis dans un tuyau de 50.

Les eaux pluviales se composent de 3 provenances : le toit principal, la partie gauche et la partie droite de la véranda. 

Les deux tuyaux ne se réunissent que dans la cave. J’ai insisté pour ne pas mélanger les deux eaux sous la dalle pour : 

  1. éviter d’avoir un Y inaccessible
  2. pouvoir dans le futur prolonger la séparation jusqu’à la rue et permettre à la ville de le pas traiter l’eau pluviale comme elle traite l’eau usée ! (cf RT2012 pour les constructions neuves)

Donc décaissage :

 

Passage de toutes les gaines et tuyaux

Les gaines électriques : autant profiter de la dalle pour dissimuler l’ensemble des gaines électriques : prises de courant, poussoir pour télé-rupteur et lampes. J’en ai aussi profité pour ajouter un éclairage extérieur supplémentaire. 


Coulage de la fondation en parallèle de la pose des gaines électriques à l’aide de mon père

Enfin, des gaines en réservation, pour passer d’autres choses dans le futur : eau, électricité, gaz pour pompe à chaleur… J’avais en stock un énorme tuyau (au moins 200 de diamètre). Le maçon me l’a échangé contre 3 tuyaux de 80, plus facilement intégrables…

Une fois les tuyaux posés, le maçon a mise en place du sable, un polyane, puis une dalle de béton fibré de 12cm d’épaisseur, à 13cm du sol fini, pour réserver 7cm d’isolant, 5 de chape anhydrite et 1 de carrelage. Cette dalle a été coulée sur une fondation eu bout de la terrasse. Il faut comprendre que la véranda ne repose que sur cette fondation (et sur les murs de la maison).

Le coulage :

Une fois sèche, un muret a été posé en nez de dalle, pour permettre à la véranda d’être installée avant le plancher chauffant. C’est le maçon qui a pris en charge ce muret, mais d’après moi, c’est le vérandaliste qui devrait le faire pour mieux gérer les ponts thermiques. J’y reviendrai dans un des derniers articles. 

On aperçoit aussi le ponçage du mur droit pour permettre un bon « encastrement » du pilier.

Intervention du maçon : 4,5 jours.

Véranda : modification de la descente du toit par le couvreur

La descente principale de la maison arrivait à l’intérieur de l’emplacement de la future véranda. Cette descente représente 24m3 d’eau par an (sur la base de 600l d’eau annuel au m² : ça ne rigole pas ! Quatre solutions se présentaient à nous : 

  1. Conserver l’intégralité de la descente et passer au travers de la véranda : inconcevable !
  2. Conserver la partie haute de la descente puis rejeter l’eau du toit principal sur la véranda : inconcevable pour le vérandaliste (et pourtant, c’est une pratique courante). Ceci dit, c’est inconcevable si l’eau est rejetée sur le toit de la véranda. Mais la forme actuelle (double pente) fait que l’eau du toit principale aurait été rejetée dans une des gouttières de la véranda. Je pense que cette solution est acceptable, à part en cas de bourrage de la gouttière de la véranda, ce qui créerait un dégât des eaux dans la maison. 
  3. Conserver la partie haute de la descente puis longer le long de la véranda dans un tuyau : esthétiquement non acceptable.
  4. Modifier la pente de la gouttière de l’extension de la maison pour permettre à l’eau pluviale d’être évacuée en dehors de la zone véranda.

C’est cette dernière solution qui a été retenue. Un couvreur est intervenu une journée et sa prestation est de très bonne qualité.

J’en ai profité pour lui faire habiller la rive avec la même finition que les lucarnes.

En photo : 

La descente est maintenant au bout de l’extension. On aperçoit le trop plein. C’est une demande de ma part. En cas de grosse pluie ou de bourrage de la gouttière, l’eau part tout droit dans le jardin plutôt que entre les ardoises. 

La descente du premier toit se redirige sur la gouttière du deuxième toit au lieu de la traverser.

Habillage du dessous de la gouttière

Au bout de l’extension, j’ai demander de bien décaler pour ne pas voir le tuyau de la véranda

Fusion des deux gouttières (appentis et toit principal)