Fabrication d’un tamis

J’ai beaucoup de mal à garder une pelouse verte. Les principales causes sont : 

  • présence de sangliers à domicile,
  • difficulté pour arroser régulièrement
  • présence de cailloux. Les pauvres brins d’herbe coincés entre le caillou et le sabot de mes sangliers ne vivent pas longtemps.  

Les sangliers, je les ai voulus, donc je ne peux pas jouer sur ce paramètre…

Pour l’arrosage, je l’ai rendu automatique, 5 minutes chaque soir, et ça se passe bien.

Et pour les cailloux, j’ai entrepris de les virer !

J’ai donc décidé de fabriquer un tamis avec une maille de 12mm.

Nous l’avons réalisé dans le cadre d’un apéro bricolage. C’est un nouveau concept. Il faut bien préparer tous les outils, puis on réunit les copains et on discute autour de la visseuse et de l’agrafeuse. C’était très sympa.

J’ai acheté un rouleau de grillage de 3mx50cm. L’idée est de faire un tamis plutôt long pour lancer la terre à tamiser dans la partie haute et la gravité fait le reste.

Pour les montants, je suis toujours sur mon stock de lattes de lit qui m’ont servi à réaliser la barrière de l’escalier.

Résultat en photos :

Résultat en vidéos : (filmées par l’aîné des sangliers !)

4 commentaires

  1. Merci pour ce blog vraiment très instructif et sympathique !
    Une question au sujet de votre tamis : quelles dimensions a-t-il au final ? (je suppose que vous n’avez pas utilisé tout votre grillage de 0.5x3m). Etes-vous satisfait de ces dimensions et de la taille du maillage ? Merci encore !

  2. Merci.
    En effet, je n’ai pas utilisé toute la longueur, j’ai utilisé la taille max de mes lattes. Les dimensions doivent être 48 x 1.70.
    Pour la finesse, je ne voulais pas descendre en dessous, j’ai déjà envoyé 250 Kg de cailloux à la déchetterie…

  3. Pour la version ultérieure, j’aurais bien vu le tamis avec un côté ajouré. On y aurait remplacé une des lattes courtes du cadre par deux plats de fer par exemple. Le tamis posé sur quatre pieds flexibles lui donnant une petite inclinaison vers son côté ajouré, ce dernier permettrait aux cailloux de s’évacuer. L’ensemble serait raccordé au plateau du tour de potier via une bielle.
    Grâce à l’élévation du tamis, deux brouettes trouveraient place en-dessous. L’une pour recueillir la bonne terre, l’autre pour les cailloux. Le tour de potier assurerait la vibration du tamis. On pourrait régler celle-ci d’une part grâce au variateur de fréquence et son amplitude serait déterminée par le point d’accrochage sur le plateau du tour. La durée du tamisage, quant à elle serait fonction de l’inclinaison du tamis.
    L’étape ultime consisterait à recueillir de la terre argileuse dans la nature et à la tamiser finement pour se produire soi-même l’argile qu’utilisera le potier. La boucle serait ainsi bouclée 🙂

  4. C’est drôle, mais j’en ai révé de faire bougerle tamis de façon motorisée. Je pense que c’est dû au tamisage manuel qui m’a cassé le dos.

    Je note toutes ces idées ! Dans un autre domaine, on appelerait ça un mashup !

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