Projet cuisine – 8. Faux plafond

Les dimensions de la cuisine sont : 5m de longueur, 1,95m de largeur et 3,20m de hauteur. Cette pièce donne donc une impression d’étroitesse… Cette impression peut être atténuée en diminuant le ratio hauteur/largeur.
La hotte dans la cuisine de test utilise le filtre à charbon puisqu’elle n’est pas reliée à l’extérieur. Contrairement à ce que disent les cuisinistes, une hotte aspire 2 à 3 fois moins en recyclage (avec un filtre à charbon) que quand elle est reliée à l’extérieur. J’ai fait le test avec une feuille d’essuie tout qui ne tient que dans la troisième puissance (la plus grande) avec le recyclage alors qu’elle tient dès la première quand elle évacue l’air à l’extérieur : bref, y’a pas photos ! Revenons à nos moutons, qui dit hotte vers l’extérieur dit gaine et trou. Le faux plafond permettra de cacher la gaine et l’accès à l’extérieur. 

Quand on a fait les travaux préparatoires, on a passé des gaines pour l’éclairage du plan de travail du meuble de rangement. Lors de l’installation du meuble technique, j’ai rassemblé les lampes extérieures sur un seul interrupteur. J’ai donc pu passer une nouvelle gaine électrique et utilisé cet interrupteur pour le plan de travail du meuble technique. 
On hésitait entre un plafonnier et un faux plafond pour intégrer les spots, finalement, ce sera un faux plafond.

Pour résumer, le faux plafond est utile pour :
–    intégrer des spots au dessus des plans de travail
–    masquer la gaine de la hotte qui va dehors
–    modifier le ratio hauteur largeur de la pièce
–    ajouté un faux plafond à son tableau de chasse (y’a un peu de ça aussi !)

Deux solutions se sont offertes à moi pour la réalisation de la structure de ce faux plafond :
–    une structure bois
–    une structure métal

Je n’ai pas les outils et je ne connais pas la techniques des rails, de plus, je ne voulais pas de liaison avec le plafond qui est en dessous de mon bureau pour éviter une propagation des sons, enfin, j’adore visser le placo dans le bois.

J’ai donc été acheter 14 mètres de chevron (6×4 de section) que j’ai fixé à 2m65 de hauteur tout autour de la pièce à l’aide d’equerre et de chevilles à clouer.

Puis j’ai découpé des encoches sur mes planches (2×25) que j’ai placée dans le sens de la hauteur tous les 40cm. J’ai utilisé des équerres pour fixer les fenêtres qui me restaient de la dernière campagne de travaux à l’étage…
Une fois la structure posée, vient l’heure de la pose du placo… 4 plaques à poser, une par soir. Vous pouvez constater que je n’ai pas été radin en visse, je pense que le tiers aurait suffit. Nous avons utilisé le meuble toute hauteur et le coffre du feu volet roulant pour mettre en place les deux premières plaques.
Pour les deux suivantes, j’ai visé des calles pour emboîter la plaque d’un coté puis la soulever de l’autre. C’est étonnant, mais j’ai eu quelques douleurs dans le cou les jours suivants…
J’ai ensuite mis en place les 6 spots et l’éclairage central. J’avais acheté des LED 1w pour faire écolo, mais ça n’éclaire vraiment rien du tout et la lumière est très blanche,  j’ai donc remis des halogènes 25w pour les spots et 35w pour le centre en attendant de trouver mieux. J’ai vu des LED GU10 3w et des minis néons 7w, on va tester…
Je suis conscient que 6×25 + 4×35 + 2×25 (hotte) = 150 + 140 + 50 = 340w, c’est énorme. Mais le besoin de lumen est important dans une cuisine, plus que dans les toilettes !

Pour l’allumage, j’ai cherché une solution sympa pour éviter d’avoir a éteindre à 4 endroits mais je n’ai rien trouvé de super, le télérupteur a l’inconvénient de tout allumer… On mettra peut être des détecteurs de présence et mouvement pour les plans de travail.

On en a profité pour virer le coffre du volet roulant et de reposer de l’isolant.
Ensuite, le travail classique du placo, les bandes, l’enduit de lissage sur les bandes puis la peinture d’apprêt  (et non d’après puisqu’on la met avant…) spécial placo.

 

Les bandes. A première vue, c’est un travail  de cochon… mais je suis assez content de moi !
Pour moi, il faut faire en plusieurs étapes, il faut commencer par coller la bande (papier ou fibre). Une fois sec, on recouvre la bande avec lea même colle. Puis, une fois sec, un petit coup de papier de verre, un coup d’eponge (sinon, l’enduit de lissage sèche instantanément et devient très difficile à travailler) et enfin, de fines couches d’enduit de lissage.
 
 
Une fois démonté, le coffre du volet roulant laissait apparaitre les parpaings, J’ai donc remis une plaque d’isolation (polystyrène + placo) 

Temps : 24h (8h pour la structure, 6 pour les plaques de placo, 2 pour l’électricité, 6 pour les bandes et le lissage et 2 pour l’apprêt)
Budget : 160€ (60€ de bois, 28€ de placo, 50€ de spots,  20€ pour le plafonnier, visses, équerres)

  

5 commentaires

  1. tant de place perdue au dessus de toi, ca te donnait pas envie d’en faire des rangements « descendants » ? même un ou deux seulement ca serait sympa !

  2. Salut ! bravo pour ton travail, dommage qu’on n’ait pas de photo quand tout est fini, mais ça promet. Pour info, trop tard pour toi, mais il y a des lecteurs que ça peut intéresser, il est tout à fait possible de réaliser un faux-plafond sur ossature métallique sans se pendre au plafond. On visse des rails périphériques et on appuie les montants dessus. Au delà de certaines longueurs (ça dépend de l’espacement des rails et de leurs sections) il faut suspendre par le milieu, mais même comme ça, ça reste une excellente solution.
    Les calculs se trouvent sur le site de placo.

  3. J’aime beaucoup la démarche, c’est assez précis avec les photos et on s’aperçoit que c’est tout à fait possible de poser un faux plafond (suspendu en tout cas, car le faux plafond tendu c’est une autre histoire)!

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